voici la déclaration de Yahya Jammeh après avoir accepté de quitté le pouvoir

Suiteà cette longue journée de négociation, avec les chefs d’Etats mauritanien et guinéen, Yahya Jammeh, a fait une déclaration télévisée en pleine nuit de vendredi, qu’il acceptait de quitter le pouvoir.

« Je crois en l’importance du dialogue et en la capacité des Africains à résoudre eux même les défis de la démocratie. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui de quitter la direction de cette grande nation », a déclaré le président sortant. Dans une allocution à la télévision nationale, Yahya Jammeh a dit qu’il voulait « préserver la vie de ses concitoyens » et qu’il refusait qu’une « seule goutte de sang soit versée ».

[ad type=custom-ad-2]

« J’ai une immense gratitude pour tous les Gambiens qui m’ont soutenu pendant 22 ans pour construire une Gambie moderne », a-t-il déclaré, assurant que sa décision « n’a pas été dictée par quoi que ce soit d’autre que l’intérêt suprême du peuple gambien et de notre cher pays ». Et de conclure : « Je me soumets uniquement au jugement de Dieu le tout puissant. Je vous remercie tous et que dieu continue de bénir notre patrie. »

De plus en plus isolé, lâché par sa propre armée et puis sous la pression des troupes de la Cédéao, qui menaçait d’une intervention militaire, Yahya Jammeh a fini par céder et par accepter une résolution diplomatique de la crise en Gambie.

Pour l’instant on ne connaît pas le contenu de l’accord qui a été conclu, ni quel est le pays qui offrira l’asile à Yahya Jammeh. La condition sur laquelle les pays de la Cédéao ne voulaient pas céder était qu’il quitte la Gambie. Un départ qui devrait avoir lieu dans les prochains jours.

[ad type=custom-ad-2]

Une offre d’asile lui aurait été faite en Guinée ou au Maroc. Ont aussi été cités comme possibles pays d’accueil la Mauritanie, le Qatar et la Guinée-Equatoriale.

« Apparemment, les choses sont quasiment réglées. (…) Les tractations tournent autour d’un point de chute pour son exil et des conditions qui doivent l’accompagner », a confié à l’Agence France-presse une source mauritanienne proche du dossier. « Il faut trouver un pays suffisamment loin de la Gambie pour empêcher Yahya Jammeh d’interférer dans le processus démocratique en cours », a ajouté une source guinéenne, avant d’appeler à la prudence.

Lire l’intégralité de la déclaration ici

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Leave a comment
scroll to top