USA : six mois après la défaite de Clinton, les démocrates peinent à rebondir

La victoire de Donald Trump à la présidentielle a été un choc pour les démocrates américains. En vue des prochaines législatives de novembre 2018, ils peinent à ébaucher un nouveau message.

En effet, depuis janvier, les démocrates américains ont ratées des campagnes électorales. Aussi, ont-ils perdu les quatre élections législatives partielles au congrès qui se sont tenus dans des bastions républicains alors que l’état-major espérait  que l’impopularité du président américain fasse bousculer au moins une circonscription.

Le combat pour la reconquête doit passer par une refonte idéologique. Et déjà, l’une des chefs historiques du parti Nancy Pelosi étant ardemment critiqué mais nullement disposée à laisser sa place,  fait aujourd’hui face à de nouveau appel à sa démission. La représentante de Californie âgée de 77 ans dirige le groupe démocratique de la chambre  depuis 15 ans,

On est tenté de dire que les débats internes s’annoncent virulents car,  aussi, ajoute-t-elle « ma décision de rester ne dépend pas d’eux ».

Kerwin Swint, professeur de science politique à l’université Kennesaw en Géorgie constate qu’ « ils pensent encore leurs plaies ».

Pour lui, « les démocrates ne devraient pas constamment parler du milliardaire républicain, il faut qu’ils parlent d’emploi… ils ont besoin d’un message économique beaucoup mieux définie ».

Précisons que l’élection partielle en Géorgie mardi dernier vient à point nommé montrer les limites de la stratégie qui consiste à dénoncer les abus de pouvoir ou le comportement du milliardaire républicain sur l’enquête de la Russie au congrès et dans les médias.

Relayé par l’AFP, Zac Petkanas, l’un des anciens responsables d’Hillary Clinton ssouligne : « si la côte de popularité de Donald Trump, plonge dans les prochains mois, ce sera une faute professionnelle de ne pas faire campagne contre lui ».

Précisons que la côte de popularité de Donald Trump est actuellement de 42% selon Gallup.

La nécessité d’une bataille interne…

Pour redevenir majoritaire, les démocrates doivent avoir 24 sièges.. Et pour Ben Ray Lujan, 71 circonscriptions sont jugées plus favorables que les quatre où des élections se sont déroulées cette année.

Le constat est que beaucoiup de démocrate trépignent et n’attendent pas attendre passivement que le vent tourne.

« Tout dépendra de la côte de popularité de Trump l’an prochain, sachant que la loi sur la santé aura un grand impact sur la climat politique » informe Kerwin Swint, professeur de science politique à l’université Kennesaw en Géorgie.

Il faut dire que les démocrates sont persuadé que les électeurs feront payer aux républicains, pour voir abrogé une loi qui, bon an mal an, est aujourd’hui acceptée par une majorité d’Américain.

 

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