C’est avec classe que l’artiste Charlotte Dipanda est sortie de sa réserve pour répondre à ses détracteurs. Ceci fait suite à la tumultueuse affaire sur son orientation sexuelle qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive le mois dernier sur les réseaux sociaux. « Les gens n’aime pas l’artiste Charlotte Dipanda, mais elle, elle avance ».
C’est ce qu’on peut comprendre de la publication faite par l’artiste sur sa page Facebook. Comme d’habitude, l’artiste a été discrète en répondant avec classe à ses détracteurs. Aussi, se dit-elle optimiste. « Sur votre chemin vers le succès, beaucoup de gens vous lanceront des pierres pour vous bloquer. C’est à vous d’en faire un mur ou un pont. Malgré tout on reste debout » peut-on lire sur la page Facebook de l’artiste Charlotte Dipanda.
Retour sur les rumeurs d’homosexualité publiées sur Chacha l’intouchable
Le 13 juin 2017, des rumeurs ont été lancées sur l’orientation sexuelle de Charlotte Dipanda via une page Facebook de kongossa de caniveau. Il s’agissait en effet, de rumeur d’homosexualité sur Chacha l’intouchable. Une révélation pas du tout compatible pour le citoyen camerounais lambda. Pour avoir été commentée, critiquée, partagée, cette publication devenue virale a semé le doute dans beaucoup d’esprits.
Se pourrait-il que Charlotte Dipanda soit lesbienne ? Qui est cette autre femme qui la touche bizarrement? Voilà autant de questions que se sont posés les internautes.
Il s’agissait pour les proches et collègues de l’artiste d’une campagne de dénigrement contre le symbole artistique que représente Charlotte Dipanda à l’échelle internationale.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est une supposée photo intime de Charlotte qui provient d’un site pornographique nigérian. Une photo qui vient non seulement prouver les faits dénoncés, mais qui confirmait également les soupçons de machinerie destructrice mise en place contre Charlotte.
Charlotte Dipanda, Une icône de la musique camerounaise
Née dans la capitale politique du Cameroun, Charlotte Dipanda Bas du formulaire a commencé à chanter dans des cabarets à l’âge de 15 ans. S’étant rendue compte à un moment donné qu’il lui était impossible de continuer avec ce rythme, la jeune élève alors en classe de seconde quitte le lycée pour se consacrer en plein temps à la musique.
En 2001, elle enregistre avec Jeannot Hens, son premier parrain, un guitariste camerounais et par ricochet aussi ami des jeunes rappeurs avec lesquels elle avait formé un groupe. Jeannot et Charlotte se découvrent une complicité musicale immédiate et la collaboration entre les deux artistes est très vite concrétisée au travers de l’album qu’ils enregistrent ensemble et qui sort en 2001.Bas du formulaire