Les comptes de campagne des 13 candidats à la présidentielle française ont été publié plus de 3 mois après l’élection présidentielle de 2017. Les comptes de campagne ont été publiés discrètement au Journal officiel, le 3 août dernier et attendent d’être validés (ou non) en janvier par la Commission des comptes de campagne selon RTL.
En effet, de ces comptes de campagne, il ressort que c’est l’actuel président de la France Emmanuel Macron qui a le plus dépensé pour sa campagne, avec 16,8 millions d’euros de dépenses. Macron a été talonné de près par Benoît Hamon avec 15,2 millions, alors qu’il n’a recueilli que 6,35 % des voix au premier tour. François Fillon quant à lui est en troisième position avec 13,8 millions d’euros pour le premier tour.
Marine Le Pen au second tour avec 12,5 millions d’euros dépensés …
Du côté de Marine Le Pen on apprend qu’il est parvenu à se maintenir au second tour avec 12,5 millions d’euros dépensés. Les comptes informent que Jean-Luc Mélenchon n’a déboursé que 11 millions d’euros. Il est à noter que c’est le candidat Jean Lassalle qui a été le moins dispendieux. Ce dernier n’a sorti que 257 289 euros pour faire entendre son programme.
Les chiffres en deçà de la présidentielle de 2012…
Les chiffres de campagne des 13 candidats à la présidentielle française de 2017 s’avèrent être bien en-deçà de ceux de 2012. Faut-il le rappeler, pour la précédente campagne présidentielle de 2012, François Hollande avait frôlé le seuil des 22,5 millions d’euros autorisés pour les candidats au second tour, en présentant une facture de 21,7 millions d’euros. O se rappelle que son adversaire Nicolas Sarkozy avait dépassé ce plafond, s’attirant des ennuis judiciaires.
Emmanuel Macron a alloué une importante part de son budget dans la communication destinée à ses électeurs. C’est pourquoi, la facture des SMS, appels, courriers, tracts, ainsi que les sondages, s’élève à plus de 5 millions d’euros alors que ses meetings ont coûté 5,8 millions d’euros.
Toutefois, Benoît Hamon a sorti 6,1 millions d’euros pour haranguer les foules. La preuve que ce n’est pas le chef de l’État en la personne d’Emmanuel Macron qui a été le plus dépensier dans la communication destinée à ses électeurs.