Bénin – Lutte pour l’auto détermination africaine :  les orientations d’Iréné Agossa à Kemi Séba

Le président du parti “Les Nationalises” Iréné Agossa n’a pas tari de mot pour donner de nouvelles orientations au président de l’ONG Urgence panafricanistes Kemi Seba dans la lutte pour l’auto détermination africaine. Conscient du fait qu’il n’y a pas de développement par procuration, Iréné Agossa est d’accord que les pays africains doivent assumer leur développement. A l’en croire, ce combat est plus que politique car pour respecter les critères de convergence et aboutir à une monnaie propre à l’Afrique, il faut des chefs d’Etat qui soient d’accord avec la vision panafricaniste du développement du continent et de chaque pays.

« Nous sommes d’accord que si la France était si généreuse, et que le “FCFA” ne servait à rien et n’aidait que les pays africains,  la France nous aurait aidé depuis à mettre en place les grand projets de développement de la sous-région »

Aussi, Iréné Agossa est revenue sur les projets d’intégration sous régionale, les projets de rail qui relie chaque Etat et permet la circulation des biens et personnes, les projets numériques pour réduire le retard numérique et permettent aussi à l’Afrique de se développer.

Pour lui, le combat contre le F CFA est politique. « Déjà pour les législatives prochaines, le Bénin doit se battre pour que nous ayons des députés de la tendance panafricaniste » a t-il souhaité avant d’interpeler Kemi Seba.

« Et voilà le combat que nous voulons mener avec vous, monsieur Kemi Séba. Si vous n’êtes pas prêt pour ce combat, alors, nous nous doutons de votre sincérité en matière de réussite pour la lutte contre le CFA ».

En entendant la réaction de Kemi Séba sur ce combat qui doit virer Vers la politique selon Iréné Agossa, on se rappelle que Kemi Séba avait été très clair sur la neutralité de sa lutte qui n’a rien à savoir avec la politique.

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Lire un extrait de son message

“…Nous sommes d’accord qu’il n’ y a pas de développement par procuration. Nous sommes d’accord sur le fait que les pays africains ne peuvent pas se développer par procuration. Nous sommes d’accord que si la France était si généreuse, et que le “FCFA” ne servait à rien et n’aidait que les pays africains,  la France nous aurait aidé depuis à mettre en place les grand projets de développement de la sous région. Je veux parler du projet de barrage de ‘Socipiti” en Guinée, du projet de barrage du fleuve Congo qui permet bien sûr à no pays d’amorcer le développement à travers l’autonomie énergétique de nos pays.

Je veux parler aussi des projets d’intégration sous régionale, des projets de rail qui relie chaque Etat et permet la circulation des biens et personnes. Je veux parler des projets numériques pour réduire le retard numérique et permet aussi à nos pays de se développer.

Mai si la France ne le fait pas; c’est qu’elle sait très bien qu’il n’y a pas de développement par procuration. Mais nous sommes d’accord que les pays africains doivent assumer leur développement; mais là où nous ne sommes pas d’accord avec Kemi Séba et qu’il comprenne clairement, c’est là où dit que le combat qu’il mène n’et pas politique.

Mais pour nous, ce combat est plus que politique car pour respecter les critères de convergence et que nous aboutissions à une monnaie propre à nous, il nous faut des chefs d’Etat qui soient d’accord avec la vision panafricaniste du développement du continent et de chaque pays. Il faut des députés dans les parlements qui puisent faire pression sur les chefs d’Etat et intégrer cette vision au niveau des populations pour que cela soit quelque chose qui quitte  la base vers le sommet.

Il faut que nous ayons partout ces institutions qui soient dominée par des gens qui soient des panafricanistes. Donc le combat est plus que politique, mon frère Kemi. Nou ne pouvon pas continuer à ,avoir des présidents comme Patrice Talon ; nous ne pouvons pas avoir ceux-là qui sont contre nos idées au pouvoir avec des parlementaires qui sont avec eux et réussir. Donc le combat pour nous est politique.

Et si vous devez venir au Bénin pour ne pas s’engager dans le combat politique, alors c’est pas la peine. Le combat ici est politique. Nous devons faire en sorte de changer la vision à la base. Nos pays ont besoin bien sûr de se développer car il n’y a pas de développement sans une monnaie propre, c’est pourquoi les chinois se moquent de nous. Nous pouvons nous battre pour avoir nos monnaies mais il faut mutualiser nos ressources, nos capacités et permet à chaque pays de respecter la convergence pour la création d’une monnaie commune face aux grands ensembles que constituent l’Europe, les Etats Unis et l’Asie.

Pour nous, le combat est politique. Déjà pour les législatives prochaines, le Bénin doit se battre pour que nous ayons des députés de la tendance panafricaniste. Et voilà le combat que nous voulons mener avec vous, monsieur Kemi Séba. Si vous n’êtes pas prêt pour ce combat, alors, nousn nous doutons de votre sincérité en matière de réussite pour la lutte contre le CFA.”

 

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