La première phase du concours de plaidoirie ouverts aux jeunes avocats du Bénin a connu son épilogue vendredi 25 mai 2018. Lors de cette première phase. Deux sujets étaient soumis à la réflexion de quatre jeunes avocats par un jury composé de Pulchérie Natabou, de Spero Quenum et présidé par Rodrigue Gnansounou. C’est Nicole Yédé qui a forcé l’admiration du jury avec son speech sur le thème : « Une première dame sert-elle encore à quelque chose ? ».
Pour la jeune avocate, la première dame ne sert à rien et être une première n’a aucune importance, mais permet une chosification de la femme que les Chefs d’États classifient une fois au pourvoir. A en croire sa démonstration, les premières dames constituent des charges inutiles au budget national. Il est d’autant plus vrai qu’elle donne en exemple la France où près de 60.000 Euros sont dépensés par la première pour des œuvres sociales. Persiste t-elle : » le rôle de la première dame n’a aucune importance pour la République « .
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A sa suite, les trois autres participants ont soutenu leur thème par des arguments. Pour le deuxième thème : « Faut-il exécuter le roi Béhanzin ? » Jacques Codjo et Pierre Mehoué ont affirmé avec justification qu’on ne peut exécuter le Roi Béhanzin. A l’issue de la compétition, c’est Nicole Yédé a été sacrée vainqueur avec une moyenne de 16,53 sur 20. Elle sera suivie de Jacques Codjo (13,86/20) et Pierre Mehoué (13,26/20), et de Mary José Gnonhoué avec une moyenne de 12,066.
Il s’agit selon le président du jury Rodrigue Gnansounnou, d’un exercice difficile qui mérite d’être poursuivi. Aussi, a t-il mis l’accent sur les critères d’éligibilité à savoir l’originalité de chacun des exposés, la capacité des candidats à ordonner leurs arguments, les moyens de persuasion des candidats, l’éloquence, le rythme, les figures de style, les effets de voix et les expressions de visage.
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Il est à noter que la finale du concours est prévue pour le 8 juin 2018 entre les quatre candidats qui s’exprimeront sur deux thèmes que sont « Prendre la parole, est-ce prendre le pouvoir ? » et « L’histoire a-t-elle toujours raison ? ».