Côte d’Ivoire : DJ Arafat entre pardon et menaces de mort après sa condamnation

Condamné à 12 mois de prison en mai 2018, alors qu’il est en tournée pour une série de concert en Europe, le chanteur DJ Arafat se fera arrêté à sa descente d’avion par la police des frontières à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. C’est la substance de l’information servie à nos confrères de l’infodrome par Hervé Naï, le père de la victime d’Arafat DJ.

Un mandat d’arrêt à effet immédiat a été lancé contre DJ Arafat pour violence sur son danseur Marc Régis Naï. « Dès qu’Arafat met les pieds au pays, on le prend à l’aéroport » a confié Hervé Naï. Pour lui, c’est l’absence d’Arafat aux différentes audiences qui a plongé le Procureur de la République dans une colère noire pour se saisir finalement du dossier. Le plaignant est revenu sur le verdict sur les dommages et intérêts à payer par DJ Arafat qui, selon lui, est loin d’être à la hauteur de « la frustration et du tort causé à l’enfant ». « Les parents veulent faire appel pour les 20 millions F Cfa. Nous estimons une plus grande compensation financière pour l’enfant » a t-il réclamé. De son côte, Arafat explique avoir donné sa caution à son avocat pour gérer les démarches afférentes à cette situation, le temps pour lui de terminer sa tournée européenne et rentrer sur Abidjan.

Des menaces de mort…

Depuis la condamnation d’Arafat DJ, les proches du chanteur seraient entrés en contact avec le père de la victime pour lui demander pardon. Il s’agit notamment de Vino, Joss Men Joss, Alain Guédé, Landry Agban (frère de DJ Arafat) et bien d’autres promoteurs, managers et hommes du showbiz. « Quand son frère Landry Agban est passé me voir, il m’a rassuré qu’Arafat m’appellerait dans les heures qui suivent. Je lui ai répondu qu’il ne le ferait pas. Et à ce jour, je n’ai pas encore reçu son appel », a-t-il confié. Aussi, dénonce t-il qu’avec la condamnation de DJ Arafat, il est victime de plusieurs menaces de mort venant des fans de l’artiste. Ce qui aurait conduit sa « maman à fuir d’Abidjan pour aller se cacher à Duékoué parce qu’elle a peur ».

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