Bénin – taxe sur les réseaux sociaux: Mylène Flicka revient à la case départ (photo)

Depuis le 30 août 2018, l’utilisation des réseaux sociaux, WhatsApp, Facebook, Twitter ou encore Viber est soumise à une taxe au Bénin. Avec cette décision, qui suscite polémique, le Bénin rejoint l’Ouganda et la Zambie dans une réforme qui créée plus de mécontents qu’il n’en faut.

Après avoir tiré à boulet rouge sur le gouvernement pour avoir pris une telle décision, Mylène Flicka semble avoir compris la démarche du gouvernement béninois. C’est du moins, ce qui ressort de sa publication sur Facebook, mercredi 12 septembre 2018. Si Mylène Flicka se désolait le 05 septembre 2018 de cette mesure qui selon elle n’est qu’une punition dissuasive, elle est revenue à la charge. « Pourquoi ne pas convoquer les acteurs du numérique pour éduquer et sensibiliser ? Pourquoi ne pas lancer un programme pour inviter à un usage sain des réseaux sociaux ? » s’était-elle demandée. Pour elle, on ne peut pas imposer aux gens l’utilisation qu’ils font des réseaux sociaux voire d’internet.

« Pendant que certains utilisent les réseaux sociaux pour discuter, s’amuser, d’autres font du business avec cela. Maintenant : Les seconds ont besoin que les premiers puissent se connecter sans faute pour écouter ce qu’ils ont à dire. On ne construit pas un business pour le désert. On a besoin de ceux qui écoutent. Donc taxer le ludique c’est aussi taxer le non-ludique. Pas besoin de faire Harvard pour le comprendre »

Mylène Flicka

Dans son post de ce mercredi, Mylène Flicka avoue avoir quitté les réseaux sociaux pour un objectif précis. « J’ai quitté les réseaux sociaux pour une simple raison. Je ne veux pas jouir du succès de quelqu’un d’autre et oublier de réaliser le mien » a t-elle expliqué. Prenant l’exemple de Facebook de Mark Zuckerberg, Mylène Flicka trouve que le temps passé sur Facebook est du temps perdu. « Je ne dis pas que c’est Mauvais, si Romuald Wandagni me lit, qu’il se pose » va t-elle préciser avant de s’expliquer à fond « Ce que je dis, c’est qu’il faut avoir conscience de son utilisation de Facebook. Faut pas que ça soit un réflexe. Moindre chose, tu check le téléphone. Non. Sinon, tu n’es pas concentré sur ce que tu fais et à la fin de la journée tu n’avances pas vraiment ».

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Pour Mylène Flicka, c’est toujours bien de se connecter pour une bonne raison, un but, une intention. C’est pourquoi, elle invite les uns et les autres à se déconnecter pour réaliser leur rêve, s’ils sentent qu’ils sont en train de foutre leur journée en l’air. Bien que l’objectif soit de permettre à la jeunesse de se réaliser, Mylène Flicka semble aller en contradiction avec sa première publication qui explique clairement que l’un ne va pas sans l’autre. Mieux, elle avait même reconnu que si cette taxe sur les réseaux sociaux existait, qu’elle aurait pris du recul et Irawo n’existerait peut être pas. « J’ai lancé Irawo sur internet parce que ça revenait moins cher qu’un magazine papier. J’avais 18 ans, pas de boulot, pas d’argent. J’utilisais 1G par jour pour créer et publier le contenu. Lol. Si cette mesure existait en ce temps, j’aurais pris du recul ».

 » Ma jeunesse utilise internet pour montrer son talent au monde, recevoir des avis, s’améliorer, se vendre » avait -elle écrit. C’est à juste titre qu’on est tenté de se demander comme l’avait si bien reconnue Mylène Flicka à quoi sert désormais Internet, si internet n’existait pas, que serait devenue la jeune génération. Qu’est ce qui explique alors ce rétropédalage? Dans l’un ou dans l’autre cas, il est claire que « cet outil a formé, fait le succès, et élève beaucoup de jeunes talents ».

 

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