Alternance au sommet de l’OIF: la guerre des mots déclenchée ?

L’organisation Internationale de la Francophonie à nommer ce vendredi 12 octobre 2018, une nouvelle secrétaire générale à la tête de l’institution. La ministre des affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo a été choisie pour présider le destin de l’OIF. Une alternance qui suscite d’ores et déjà, de la colère au sein de l’institution.

A l’occasion d’une réunion à huis clos entre les pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Erevan, en Arménie, la ministre des affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo a été désignée nouvelle secrétaire générale de ladite institution. Une nouvelle qui est loin d’être accueillie à cœur ouvert par la sortante canadienne Michaêlle Jean qui s’est violemment prise aux chefs d’Etats membres de l’OIF.

« L’histoire nous apprend que l’on ne sait pas apprendre de l’histoire », a ainsi lancé Michaêlle Jean avant de continuer son propos avec des allusions à peine voilée au choix que s’apprêtait à faire les chefs d’Etat et de gouvernement.

Poursuivant dans son allocution, Michaêlle Jean très en colère a usé des mots durs pour qualifier l’OIF : « Disons-nous bien que l’immobilisme, l’atermoiement et les compromis sont déjà une forme de régression. Car une organisation qui ruse avec les valeurs et les principes est déjà une organisation moribonde » a-t-elle martelé.

Pour rappel, Michaêlle Jean avait perdu le soutien de plusieurs pays membres de la francophonie dont son propre pays le Canada et le Québéc avant le sommet qui a conduit à la désignation de la ministre des affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo à la tête de ladite institution.

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