Soudan: l’opposition exige toujours le départ du président El-Béchir

 

Depuis le 19 décembre 2018, le soudan est confronté à de grands mouvements de contestation contre le régime d’Omar El-Béchir. Les manifestants réclament de meilleurs conditions de vies et l’instauration d’un Etat démocratique.

 

Selon les analystes, Les manifestations qui touchent le Soudan depuis décembre représentent la plus grande menace pour le régime du président Omar el-Béchir depuis son arrivée au pouvoir en 1989. Parti d’un simple mouvement de protestation contre la hausse du prix du pain, les manifestations ont déclenché dans plusieurs villes du pays touchés par la pénurie avant de gagner la capitale Khartoum. Ces vagues de contestations sont la résultante de l’échecs des politiques gouvernementales, des guerres civiles et de la mauvaise gestion du pays.

L’opposition soudanaise associée aux manifestants avait réclamé, le 1 er janvier 2019, le départ du dictateur, Omar el-Béchir et l’instauration d’un gouvernement transitoire qui se chargera d’organiser des élections. Mais dans une allocution, relayé par RFI, le 03 janvier, l’homme fort du soudan a martelé que son pays était l’objet  de complot, d’une guerre qui le vise et de sanctions économiques depuis plus de vingt ans.

« Ce n’est pas la première fois que le président Omar el-Béchir ignore les demandes du peuple soudanais. Tous les dictateurs pensent la même chose, que les révoltes sont initiées par l’étranger, par des services de renseignements. Ils veulent toujours convaincre leur camp que la révolution est le fait d’un complot étranger, mais au fond d’eux-mêmes, ils savent très bien que la révolution va acter leur fin inévitable » a confié Diaeddine al-Mirghani, dirigeant du parti Baath soudanais, parti d’opposition.


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