Suite à la menace croissante d’intervention dans la région du Sahel, Air France a annoncé la suspension temporaire de ses vols vers le Niger, le Mali et le Burkina Faso. La junte militaire au pouvoir à Niamey a également fermé l’espace aérien du Niger, entraînant des perturbations dans les opérations aériennes de plusieurs compagnies, dont Air France.
La compagnie nationale Air France a pris des mesures pour s’adapter à la situation de sécurité préoccupante dans la région du Sahel. Face à la menace d’intervention émanant des pays voisins, la junte militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum a décidé de fermer l’espace aérien du Niger. Cette décision a entraîné des déviations et annulations de vols pour plusieurs compagnies aériennes, notamment Air France.
Dans ce contexte, Air France a annoncé la suspension temporaire de ses liaisons vers Niamey, Ouagadougou et Bamako. Les vols à destination de Niamey resteront suspendus jusqu’à nouvel ordre, tandis que les liaisons vers Bamako et Ouagadougou seront interrompues jusqu’au 11 août inclus. En ce qui concerne les autres destinations en Afrique subsaharienne et en Afrique de l’est, la compagnie aérienne a averti que la fermeture de l’espace aérien contraint une révision des plans de vols, entraînant des prolongations de durée allant de 15 minutes à 2 heures pour certaines liaisons.
Les autorités de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont fixé un ultimatum pour exiger le rétablissement du président renversé, Mohamed Bazoum, par les militaires putschistes. Cet ultimatum a expiré ce dimanche à minuit, accentuant les tensions dans la région.
