Burkina: suspendue, France 24 monte au créneau
Le gouvernement burkinabè a suspendu la diffusion de France 24, reprochant à la chaîne la diffusion d’une « interview du Chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ». France 24 s’indigne de ces accusations, rappelant son attachement à la liberté d’informer et à la déontologie journalistique.
La suspension de la diffusion de France 24 au Burkina Faso a été décidée par le gouvernement burkinabè, qui reproche à la chaîne la diffusion d’une « interview du Chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ». Cependant, le média Français déclare n’avoir jamais donné directement la parole à ce chef terroriste, mais a diffusé ses propos sous forme de chronique, permettant la distanciation et la contextualisation nécessaires.
France 24 s’indigne de ces accusations, qualifiant les propos du gouvernement burkinabè d’outranciers et diffamatoires. La chaîne rappelle son attachement à la liberté d’informer et à la déontologie journalistique, qui, selon elle, ont toujours guidé le travail de ses journalistes. De plus, la décision de suspendre la diffusion de la chaîne a été prise sans préavis et sans respect des procédures prévues par la convention de diffusion de France 24 établie par le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso, précise le média.
Pour rappel, cette suspension intervient après celle de la radio RFI en décembre 2022, dans des conditions similaires.