La Zambie a vécu une Coupe du monde féminin compliquée. Avec deux défaites écrasantes (0-5) contre le Japon et l’Espagne, et une seule victoire à leur actif, le bilan des Copper Queens est loin d’être satisfaisant. Mais au-delà des résultats sportifs, le contexte extra-sportif a également été marqué par des problèmes qui ont affecté l’équipe.
En effet, des allégations d’abus sexuels envers le sélectionneur Bruce Mwape ont été récompensées, accordent une tension au sein du groupe. De plus, des primes impayées, une blessure controversée de la gardienne et l’exclusion de sa remplaçante dès le premier match ont également troublé le camp zambien. L’incertitude sur le départ de Grace Chanda a été ajoutée aux difficultés rencontrées par l’équipe.
Une nouvelle affaire vient désormais s’ajouter au tableau déjà sombre. D’après The Guardian, le sélectionneur zambien aurait récidivé en commettant des gestes déplacés envers une de ses joueuses. Ce comportement aurait eu lieu après un entraînement, deux jours avant le match contre le Costa Rica.
Certaines coéquipières auraient été témoins de cet incident et auraient alerté directement la FIFA. Cependant, elles auront finalement changé d’avis par crainte de ne pas pouvoir contester le dernier match de la compétition. Suite à la victoire face au Costa Rica, les joueuses ont décidé de déposer une plainte officielle. La FIFA a ouvert une enquête en réponse à ces allégations, selon le média britannique.
La réaction de la Fédération zambienne de football
La Fédération zambienne de football (FAZ) a réagi à cette affaire en déclarant qu’aucune plainte de ce type n’avait été reçue de la part des joueurs ou des officiels de la délégation présente à la Coupe du monde. Le secrétaire général de la FAZ, Reuben Kamanga, a tenté de défendre le sélectionneur en affirmant que toutes les séances d’entraînement étaient filmées par l’équipe média de la FAZ et qu’aucune image compromettante n’avait été enregistrée.
Cela, la FAZ a souligné qu’elle maintenait des normes d’intégrité et de transparence élevées, et qu’elle prendrait des mesures disciplinaires si des preuves de mauvaise conduite diffusées à être diffusées. Cette nouvelle affaire vient ternir davantage l’image de l’équipe zambienne lors de cette Coupe du monde féminin, déjà marquée par des difficultés internes et des résultats décevants sur le terrain.