En Côte d’Ivoire, dans un village appelé Gbatongouin, le meurtre tragique de la directrice de l’école primaire et de son fils a secoué la communauté.
Le drame s’est déroulé durant la nuit du 18 au 19 novembre, lorsque des bruits suspects ont été entendus dans la maison de la victime. Un enseignant, dont l’identité reste confidentielle pour l’instant, a été aperçu entrant chez la directrice, qui assume également le rôle de trésorière pour leur groupe.
Lorsque les voisins ont été alertés et se sont rendus sur place, l’enseignant leur a intimé de partir, prétendant que c’était une affaire interne à la profession enseignante. Le lendemain du crime, ce même enseignant a rapidement quitté le village après avoir rassemblé ses affaires. Il s’est présenté à l’inspection pour déposer une demande d’absence, mais son comportement a attiré l’attention des enquêteurs, qui le considèrent désormais comme le principal suspect.
Les habitants du village ont rapporté que cet enseignant avait des ressentis de consommation de boissons traditionnelles locales, notamment le « gbêlè », ainsi que de drogue. De plus, il était connu pour avoir eu des comportements violents envers des femmes par le passé, ce qui l’avait conduit à être muté dans ce village après des incidents similaires avec ses collègues. Actuellement, il demeure introuvable, alimentant les soupçons qui pèsent sur lui.