La Conférence des chefs d’État de la Cedeao, réunie à Abuja le 10 août, n’a pas écarté la décision d’une intervention militaire au Niger en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel et de la libération du président Mohamed Bazoum.
La scène politique en Afrique de l’Ouest est en ébullition suite au coup d’État survenu au Niger, plongeant le pays dans l’incertitude et la confusion. Face à cette crise politique majeure, la Cedeao a choisi de prendre des mesures décisives en validant le projet d’intervention militaire lors de sa réunion à Abuja le 10 août, selon les informations rapportées par Jeune Afrique. L’objectif principal de cette initiative est de rétablir l’ordre constitutionnel bafoué et d’assurer la libération du président Mohamed Bazoum, détenu depuis le coup d’État.
L’annonce de cette décision a été confirmée par un chef d’État de la région présent à la réunion, signe de l’engagement ferme de la Cedeao envers le rétablissement de la stabilité dans la région. La communauté ouest-africaine prévoit la mobilisation d’une force militaire, principalement composée de troupes nigérianes, ainsi que de contingents sénégalais. Cette coalition régionale vise à mettre fin à la crise politique en cours et à éviter tout précédent dangereux pour la stabilité de la sous-région.
Le chemin vers une résolution pacifique de la crise n’est pas sans défis, et la mise en œuvre d’une intervention militaire soulève des questions complexes. Néanmoins, la Cedeao a montré sa détermination à agir pour rétablir l’ordre constitutionnel et à soutenir le retour à la légitimité démocratique.