Lee White, qui a occupé le poste de ministre des Eaux et Forêts au sein du gouvernement gabonais depuis 2019, a été appréhendé en raison de soupçons de complicité dans la cession illégale de terres forestières ainsi que d’actes de malversation financière.
Au Gabon, les arrestations continuent de s’enchaîner parmi les partisans de l’ancien régime d’Ali Bongo. Le lundi 18 septembre, il a été révélé que Lee White, ancien ministre des Eaux et Forêts d’origine écossaise, avait été appréhendé par les agents de la Direction générale des recherches dans le cadre d’une enquête en cours.
D’après des informations relayées par les médias locaux, Lee White est confronté à des allégations de complicité dans la cession abusive de terres forestières. Selon le Syndicat national des professionnels des eaux et des forêts (Synapef), l’ancien ministre aurait octroyé deux permis, le premier portant sur une étendue de 57 000 hectares et le second sur 97 000 hectares, alors que le Code forestier gabonais limite la superficie d’un permis à 50 000 hectares.
En outre, Lee White serait également sous enquête pour malversation de fonds publics. Ce lundi, une autre information a spécifié qu’il avait été convoqué pour interrogatoire avant d’être libéré plus tard dans la journée.
Son arrestation survient quelques jours après celle de Ghislain Moussavou, le directeur général des Forêts, qui a été appréhendé à son lieu de travail au ministère par la Direction générale des Recherches. Aussi, le syndicat affirme que ce haut responsable est impliqué dans un réseau criminel présumé qui aurait instauré un dispositif de sociétés fictives et de comptes bancaires secrets dans le but de s’approprier illégalement des fonds publics.
