Vladimir Poutine

La Hongrie refuse d’arrêter Poutine malgré le mandat d’arrêt de la CPI

La Hongrie a annoncé qu’elle n’arrêterait pas le président russe Vladimir Poutine, même s’il entre sur son territoire, en dépit du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) pour son rôle présumé dans la déportation illégale d’enfants ukrainiens. La décision de la Hongrie a suscité des inquiétudes quant à son respect des obligations internationales, en tant que membre de l’Union européenne et de la CPI.

La Hongrie a confirmé sa position controversée concernant le mandat d’arrêt émis contre le président russe Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale (CPI). Gergely Gulyás, directeur du cabinet du Premier ministre Viktor Orban, a déclaré que la Hongrie ne respecterait pas le mandat d’arrêt de la CPI, même si le pays est membre de l’Union européenne et de la CPI. Selon lui, le mandat d’arrêt n’est pas juridiquement contraignant en Hongrie, et le pays ne prendra donc aucune mesure pour arrêter Poutine s’il se rend en Hongrie.

La CPI a émis un mandat d’arrêt contre Poutine et Maria Lvova-Belova, la Commissaire aux droits de l’enfant auprès du président russe, pour leur rôle présumé dans la déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Russie. Cette décision a été vivement critiquée par la Russie, qui a qualifié le mandat d’arrêt d’illégal et nul et non avenu. La CPI a répondu que les crimes présumés avaient été commis depuis le 24 février 2022.

La décision de la Hongrie de ne pas respecter le mandat d’arrêt de la CPI a suscité des inquiétudes quant à son respect des obligations internationales en tant que membre de l’Union européenne et de la CPI. Les experts craignent que cela ne porte atteinte à la crédibilité de ces institutions et ne donne un signal d’impunité aux auteurs de crimes de guerre.

La Hongrie se trouve maintenant dans une position difficile, car elle risque de compromettre ses relations avec l’Union européenne et la CPI en refusant de respecter leurs décisions. Cela pourrait également renforcer les préoccupations concernant la direction politique du Premier ministre Orban et sa proximité avec le Kremlin. Les enjeux sont importants, car il s’agit non seulement de la crédibilité des institutions internationales, mais aussi du respect du droit international et de la protection des droits de l’homme.

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