Suite au coup d’État militaire ayant renversé le président nigérien Mohamed Bazoum, l’Algérie met en garde contre toute intervention militaire étrangère visant à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Depuis le coup d’État militaire mené par le général Abdourahamane Tchiani qui a renversé le régime du président Mohamed Bazoum, le Niger est confronté à une situation de crise politique instable. Le pays est désormais au centre d’attentions internationales, notamment suite aux conclusions d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), exigeant le retour de Bazoum au pouvoir et menaçant d’intervenir par la force si nécessaire.
Dans ce contexte, la France et la CEDEAO ont été accusées d’envisager une intervention militaire pour réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions démocratiquement élues. Face à ces informations, l’Algérie a exprimé son inquiétude quant aux conséquences d’une telle action, soulignant qu’une intervention militaire étrangère ne ferait qu’aggraver la crise actuelle et entraînerait davantage d’insécurité et d’instabilité dans la région.
La diplomatie algérienne appelle ainsi à la prudence et à la retenue, tout en réaffirmant son soutien au retour à l’ordre constitutionnel au Niger et au respect de l’État de droit. Elle exprime également son appui au président Mohamed Bazoum en tant que président légitime de la République du Niger.
Alors que la situation au Niger demeure tendue et incertaine, l’Algérie insiste sur l’importance d’une résolution pacifique de la crise. Elle souligne que le recours à la force ne serait pas une solution viable et risquerait de plonger le pays frère dans des vicissitudes et des tragédies supplémentaires.
