La MINUSMA a anticipé son départ du camp de Ber au Mali en raison de la détérioration de la sécurité dans la région
La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) a annoncé dimanche, son retrait anticipé du camp de Ber, situé dans la région de Tombouctou. Les préoccupations sécuritaires grandissantes et les risques élevés auxquels font face les Casques bleus ont motivé cette décision abrupte. Cependant, ce retrait prématuré soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la région et au futur rôle de la MINUSMA dans le Mali en proie à des défis persistants.
La MINUSMA, présente au Mali depuis plusieurs années pour soutenir les efforts de stabilisation dans le pays, a pris la décision surprenante de se retirer plus tôt que prévu du camp de Ber. Cette décision intervient après une série d’attaques visant les Casques bleus, mettant en évidence la détérioration de la sécurité dans la région. Le retrait de la MINUSMA du camp de Ber, suivi de près par l’armée malienne qui a annoncé avoir « pris possession » du camp, suscite des préoccupations quant à la capacité des forces locales à maintenir la stabilité dans la région.
L’annonce du retrait anticipé a été faite par la MINUSMA sur le réseau social X (anciennement Twitter), exhortant également les acteurs impliqués à éviter toute action qui pourrait aggraver davantage la situation. Les Casques bleus de la MINUSMA ont été exposés à des risques croissants, comme en témoigne le récent convoi qui a quitté le camp de Ber et qui a subi deux attaques successives, causant des blessures à quatre membres des forces de maintien de la paix.
Ces vautours n’ont qu’à rentrer chez eux