mardi 28 mars 2023

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Mali: le chef de la Division des droits de l’homme de la MINUSMA déclaré persona non grata

Le gouvernement de la Transition du Mali a déclaré dimanche, persona non grata, le Directeur de la Division des droits de l’homme de la MINUSMA, « suite à ses agissements déstabilisateurs et subversifs en violation flagrante des principes et obligations des fonctionnaires des Nations Unies« .

Dimanche 5 février 2023, la diplomatie malienne a notifié à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) sa décision de déclarer persona non grata, Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, Directeur de la Division des droits de l’homme de la MINUSMA. « Par conséquent, l’intéressé devra quitter le territoire national dans un délai de 48 heures », a averti un communiqué du gouvernement malien.

Selon Bamako, « cette mesure fait suite aux agissements déstabilisateurs et subversifs de Monsieur Andali, en violation flagrante des principes et obligations que doivent observer les fonctionnaires des Nations Unies et tout diplomate accrédité au Mali, conformément aux conventions internationales pertinentes« .

En effet, a précisé les autorités maliennes, « à l’occasion des différentes sessions du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Mali, les actions de M. Andali ont consisté à sélectionner des usurpateurs s’arrogeant le titre de représentant de la société civile malienne, en ignorant les autorités et les institutions nationales. Outre la sélection de ces individus recrutés pour faire des exposés spécieux, le Gouvernement souligne que M. Andali n’a jamais réussi à prouver les critères objectifs qui lui ont permis d’identifier les représentants de la société civile qu’il a utilisé. La partialité de M. Andali a été encore plus manifeste lors du dernier examen du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Mali ».

Des investigations menées, il ressort que l’offre de dénigrement de M. Andali a été rejetée dans un premier temps par un digne enfant du Mali. C’est par défaut qu’il a réussi à trouver une dame qui a accepté de jouer le rôle d’usurpateur en s’exprimant le 27 janvier 2023 au nom de la société civile malienne. La conspiration était d’autant plus grande que l’organisation dont se réclame l’usurpatrice est une Association étrangère non déclarée et ne dispose d’aucun droit d’exercer au Mali.

Les autorités maliennes qui ont fermement qui accusent M. Andali ont par ailleurs réitéré leur disponibilité à maintenir le dialogue et poursuivre la coopération avec l’ensemble de ses partenaires, conformément aux 3 principes de Colonel Assimi Goita, Président de la Transition.