Omar el-Béchir, ancien dirigeant soudanais déchu, est maintenu sous la garde de la police judiciaire dans un hôpital, selon l’annonce de l’armée soudanaise, tandis que ses ex-lieutenants ont pris la fuite de la prison où ils étaient détenus.
L’armée soudanaise a confirmé que le dirigeant déchu Omar el-Béchir est toujours hospitalisé sous la garde de la police judiciaire, malgré les récentes évasions de ses ex-lieutenants de la prison. Un de ses lieutenants, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, a annoncé sa fuite avec d’autres détenus. L’armée a également déclaré que quatre autres militaires accusés pour le coup d’État de 1989 se trouvent également à l’hôpital Alia des forces armées.
Les récentes évasions ont suscité des craintes quant à la sécurité des détenus restants, en particulier el-Béchir, qui est lui-même sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. Les autorités ont assuré que des mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en place pour garantir sa sécurité.
L’arrestation et la détention d’el-Béchir ont été un sujet de débat depuis sa chute en 2019. Malgré les accusations de la CPI et les pressions internationales pour son extradition, les autorités soudanaises ont maintenu leur position de le juger localement pour des accusations de corruption et de possession illégale de devises étrangères. La situation actuelle de l’ex-dirigeant dans un hôpital sous haute surveillance est un développement important dans l’affaire el-Béchir et sera surveillée de près par la communauté internationale.
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